Les granulats, qu'ils soient fins (sable) ou grossiers (pierre), représentent 60 à 80 % du volume du béton. Ils doivent être durs, résistants, durables et exempts de substances chimiques nuisibles. Une pierre dure augmente la résistance en compression, tandis que des substances comme le potassium dans les granulats peuvent provoquer un gonflement interne du béton, phénomène connu sous le nom de réaction alcali-granulats.
Comprennent les différents ciments Portland et les ajouts cimentaires, encadrés par la norme CSA A3000. Les ajouts cimentaires améliorent les propriétés du béton durci par leur activité hydraulique et pouzzolanique, mais doivent être dosés correctement pour éviter des problèmes comme l’écaillage
Peut provenir de diverses sources telles que l’aqueduc, les puits, les lacs ou être recyclée. Une eau recyclée nécessite une caractérisation plus approfondie que l’eau d’aqueduc.
Ce sont des ingrédients ajoutés au mélange avant ou pendant le malaxage pour améliorer les propriétés du béton frais et durci. Les principaux types d’adjuvants, souvent proposés par BASF, Euclid et Mapei, sont les superplastifiants, les entraîneurs d’air, les réducteurs d’eau, les retardateurs et les accélérateurs de prise.
Bien qu'il ne soit pas un constituant du béton, l’air est naturellement entrapé lors du malaxage, représentant généralement moins de 3 % du mélange. Pour assurer la durabilité face aux cycles de gel/dégel et aux sels de déglaçage, un volume d’air de 4 à 9 % est nécessaire, généré par un adjuvant entraîneur d’air. L'air agit comme chambre d'expansion dans le béton, permettant à l'eau de geler sans endommager la structure.
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